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Nous entendons souvent parler de nationalisme à travers différents médias. Pour les uns, c’est l’expression naturelle de l’appartenance à un peuple. Pour les autres, au contraire, le nationalisme représente une notion rétrograde souvent associée au racisme. Le Canada n’a pas été exempté d’un tel débat. Certaines incarnations du nationalisme étaient tournées vers l’avenir offrant une perspective ouverte de la société, tel le nationalisme d’Hononré Mercier et d’Adélard Godbout. D’autre part, le nationalisme de Maurice Duplessis était centré sur les valeurs traditionnelles de la société, voir rétrogrades. Bien qu’il y ait eu dans les années 1930 le démagogue et fasciste Adrien Arcand et plus près de nous le FLQ dans les années 1970, ces mouvements marginaux ne furent jamais une expression dominante de la société québécoise. Au Québec, il est indéniable qu’une certaine forme de nationalisme a pris naissance dès le début de la Nouvelle-France. C’est donc à travers différents faits historiques et surtout plusieurs personnages politiques qui ont traversé notre histoire que nous verrons comment ce sentiment d’appartenance à un territoire et un peuple s’est manifesté chez nous depuis la Nouvelle-France jusqu’au référendum de 1995. Par des liens de synthèse, nous souhaitons aussi relier les évènements historiques et les personnages politiques qui les ont marqué pour analyser la mutation du nationalisme au Québec.
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Des personnages importants:
Liens de synthèse: