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C.   Gouvernement de Trois-Rivières   1

1.     Trois-Rivières  1

Le manoir de Niverville  1

La seigneurie du Cap-de-la-Madeleine  2

Le manoir 2

Manoir de Tonnancour 2

René Godefroy de Tonnancour 3

Le moulin de Tonnancour 4

2.     La seigneurie de  Bastiscan  7

La période coloniale : 7

Manoir-presbytère de Batiscan  8

3.     La seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade  9

Madeleine Jarret dit de Verchères  9

4.     La seigneurie de Saint-Pierre les Becquets  12

 

C. Gouvernement de Trois-Rivières

1.     Trois-Rivières

 

Laviolette, lieutenant de Champlain, est envoyé, par ce dernier, pour consolider le commerce des fourrures et établir un comptoir de traite à Trois-Rivières. Il aurait débarqué, le 4 juillet 1634, accompagné d’artisans et de Jésuites. Il construit un fort sur le Platon. Le nom de Laviolette n’apparaît que dans trois documents, dont celui de la fondation de Trois-Rivières.

 

Créé en 1643, le gouvernement de Trois-Rivières comptait qu’un seul poste important. Plusieurs seigneuries autour de Trois-Rivières sont octroyées, mais non développées. Il faut attendre l’arrivée du régiment de Carignan-Salières, pour qu’une fois la paix revenue, on puisse les peupler.

 

Nous allons étudier le passé de Trois-Rivières à travers celui de trois manoirs qui ont marqué son histoire : Nirverville, de Tonnoncour et du Cap-de-la-Madeleine.

Le manoir de Niverville

 

En 1663, Jacques LeNeuf de la Poterie possède une résidence avec ses dépendances. C’est, en 1683, que Charles Aubert de la Chesnaye, riche marchand épouse la fille de Jacques LeNeuf et devient propriétaire du manoir et de la terre de l’Île- de- la-Poterie.

 

En 1729, François Chastelain, seigneur de Sainte-Marguerite, en fait l’acquisition. L’apparence qu’on lui connaît aujourd’hui est due à des transformations réalisées, en 1730. Le fief de Niverville est formé de deux parcelles : l’ancien fief de Champflour et la terre d’Amiot. La seigneurie s’étend de la rue Hart jusqu’aux rues Sainte-Marie et Saint-Thomas dans la ville actuelle de Trois-Rivières. À sa mort, en 1761, il lègue le manoir à sa fille, Marie-Josèphe.

 

Le chevalier Joseph-Claude Boucher de Niverville (1715-1804), seigneur et militaire, était descendant d’un gouverneur de Trois-Rivières. Il s’exile en France après la Conquête, mais revient rapidement au Canada. Il avait épousé Marie-Joséphine Chastelain, fille de François Chastelain, propriétaire du manoir du même nom et seigneur de Sainte-Marguerite. Durant l’invasion américaine, il réussit à libérer le gouverneur Carleton qui est tombé aux mains des Bostonnais.

 

À la mort de son beau-père, en 1761, son épouse hérite du manoir qui prend alors le nom de Niverville. Le manoir demeure dans la famille jusqu’en 1845.

La seigneurie du Cap-de-la-Madeleine

 

La seigneurie du Cap-de-la-Madeleine est concédée, le 20 mars 1651, aux Jésuites par Jacques de Ferté, abbé de Sainte-Marie-Madeleine de Château en France, à même la seigneurie de la Madeleine. Le père Jésuite Jacques Buteux, arrivé en 1649, est considéré comme le fondateur du Cap-de-la-Madeleine. Les Jésuites ont trois emplacements dans leur seigneurie, dont les deux plus importants sont : le fort Moulin, au centre de la seigneurie, un petit hameau de trois emplacements d’une dizaine de personnes où est établi un moulin à vent; et le fort Saint-François, appelé village du Cap. Ce dernier est un bourg entouré de pieux contenant : la résidence des Jésuites, une petite chapelle, un hôpital et un moulin à eau construit en 1665.

 

Pendant plusieurs années, la sécurité des colons n’est assurée qu’à l’intérieur de ces refuges palissadés.

Le manoir

 

En 1652, le père René Ménard est autorisé à prendre possession de la seigneurie du Cap-de-la-Madeleine. Les premières concessions datent de 1659. En mai 1742, le Jésuite, Charles-Michel Messaiger,  et le percepteur des droits seigneuriaux, Sieur François Rocheleau, signent un contrat pour la construction d’une maison dans laquelle les Jésuites se réservent une pièce pour y loger les pères de passage. Avec le traité de 1763, on assiste à la vente des biens des Jésuites et la maison passe, alors, à Joseph Rocheleau. Elle reste dans cette famille pendant 111 ans.

 

La maison est habitée par Jean Marchand de 1853 à 1871 et Onésime Gagnon jusqu’en 1911. Le bâtiment connaît de multiples transformations. Il sert de maison d’hébergement pour le tourisme religieux. En 1952, le manoir devient la propriété des Oblats, gardiens du sanctuaire. On veut de nos jours lui donner une vocation patrimoniale.

Manoir de Tonnancour

 

Le manoir est construit, en 1722, par le seigneur René Godefroy de Tonnancour (1669-1738) et devient aussi la résidence de son fils Louis-Joseph Godefroy de Tonnancour, seigneur de Pointe-du-Lac et procureur du roi. Ce manoir est partiellement incendié quelques semaines avant le décès de Louis-Joseph, en 1784, et est reconstruit par Pierre-Louis Deschenaux en 1799. En 1812, il est acheté par le gouvernement qui en fait une caserne pour ses officiers. En 1822, c’est la fabrique de la paroisse de Trois-Rivières  qui en prend possession pour en faire son presbytère. Il sert également de palais épiscopal de 1854 à 1878. Les Filles de Jésus en deviennent propriétaires en 1903 et y fondent une école pour garçons. Finalement, il est acquis par la ville de Trois-Rivières.

René Godefroy de Tonnancour

 

René Godefroy est procureur du roi et seigneur des fiefs Labadie et de la Pointe-du-Lac. C’est lui qui fait construire le moulin de Tonnancour aux abords de la rivière Saint-Pierre. Ce moulin sera reconstruit, plus tard, par Thomas Coffin vers 1786. Il aide à la construction de l’Église paroissiale et fait acheter en France tout le nécessaire pour l’ornementer. Son fils, né à Trois-Rivières le 17 mars 1712, lui succède comme seigneur et propriétaire du manoir du même nom. Il occupe les mêmes fonctions que son père comme procureur du roi. Après la conquête, il pratique le commerce des fourrures.

 

La seigneurie de la Pointe-du-Lac est accordée à René Godefroy de Tonnancour le 3 novembre 1734. Cette seigneurie comprend les fiefs Normandville et Sauvaget. Elle demeure la propriété de la famille de Tonnancour pendant 52 ans. En 1786, elle passe aux mains de Thomas Coffin. En 1795, elle est acquise par Nicolas Montour et reste la propriété de ses descendants jusqu’à la fin du régime seigneurial en 1854.

Le moulin de Tonnancour

 

René Godefroy de Tonnancour érige un moulin à farine près du Lac Saint-Pierre en 1721. Il est reconstruit vers 1786-1788 en pierre des champs. C’est un moulin à eau dont l’énergie provenait de la rivière Saint-Charles. En 1911, les Frères de l’Instruction chrétienne se portent acquéreurs du domaine Montour et achètent de Thomas Garceau le moulin de Tonnancour. Il est restauré en 1978.

 

Manoir de Niverville, Trois-Rivières


 

Manoir de Tonnancour, Trois-Rivières


 

Manoir des Jésuites, Cap-de-la-Madeleine


 

2.     La seigneurie de  Bastiscan

 

Le territoire de Batiscan sert de lieu de rencontre pour les Amérindiens. Par la suite, ce territoire sera occupé par les Montagnais et les Attikameks.

La période coloniale :

 

En 1636, une concession d’une seigneurie est faite près de la rivière Batiscan à Jacques de La Ferté. En 1639, la seigneurie est cédée aux Jésuites par l’abbé de la Ferté pour services aux « sauvages » qui voudront se faire chrétiens. En 1684, les premières familles viennent s’y installer. À la même période, on assiste à l’érection canonique de la paroisse Saint-François-Xavier. En 1696, c'est la construction du premier presbytère

 

En 1773, la Couronne britannique veut procéder à la saisie de la seigneurie et de tous les biens des Jésuites au Canada, mais il faut attendre en 1800, date du décès du dernier jésuite canadien, pour qu'elle en prenne possession.

 

L’occupation du territoire se fait par la distribution de terres le long du Saint-Laurent. Ce mode de répartition des terres est adapté aux basses terres du Saint-Laurent puisqu'elles sont situées perpendiculairement aux rives du fleuve. Ce positionnement permet de maximiser les accès à la principale voie de communication de l'époque.

 

La colonisation commence dans le territoire de Batiscan vers 1666. Plus de trente concessions y sont accordées. Dès 1709, toutes les terres en bordure du fleuve sont occupées. En général, les colons n’utilisent qu’une partie de leur terre pour l’agriculture. Pour survivre, les habitants de Batiscan se font coureurs de bois.

 

Manoir-presbytère de Batiscan

 

Au temps des Jésuites, le premier presbytère sert en même temps de manoir. Le second manoir est construit, en 1816, à partir des pierres provenant du démantèlement de celui de 1696. 

3.     La seigneurie de Sainte-Anne-de-la-Pérade

 

Le territoire actuel de Sainte-Anne-de-la-Pérade comprenait deux seigneuries : Sainte-Anne et Sainte-Marie. En 1666, Michel Gamelin se fait concéder un fief où il érige un poste de traite. De 1667 à 1670, il accorde une vingtaine de terres.

 

En septembre 1670, Gamelin vend ses droits dans la seigneurie de Sainte-Anne à deux officiers du régiment de Carignan : Edmond de Suève et Thomas de Lanaudière. Leurs droits respectifs sont confirmés par l’intendant Talon, en octobre de la même année. Pour des raisons de mésententes, De Suève conserve la partie est et de Lanaudière la partie ouest où se trouve le manoir actuel.

 

À la mort de Thomas Tarieu de Lanaudière, en 1678, sa veuve Marguerite René Denys prend en charge l’administration de la seigneurie. Le territoire de la seigneurie est augmenté, en 1697, qui comprend un nouveau territoire de 3 lieux de profondeur en arrière de la seigneurie de Sainte-Anne ainsi que toutes les îles du devant de la seigneurie. En 1704, Marguerite-Renée de la Ronde cède sa seigneurie à son fils, Pierre-Thomas de Lanaudière, qui épouse Madeleine Jarret. Ce dernier la nomme Sainte-Anne-de-la-Pérade.

 

Le décès d’Edmond Suève, en mars 1707, marque le début d’un climat de mésententes entre ses héritiers et les nouveaux seigneurs de Sainte-Anne, dont les caractères difficiles ne facilitent pas la bonne entente. Il y a un sérieux désaccord sur les frontières des deux seigneuries et sur l’utilisation du moulin seigneurial. L’intendant Raudot doit intervenir, dans un premier temps, sur les droits territoriaux de chacun. Plus tard, l’intendant Bégon émet une ordonnance permettant au seigneur de Sainte-Marie de construire, à son tour, un moulin.

Madeleine Jarret dit de Verchères

 

Madeleine Jarret est la quatrième des douze enfants de François Jarret de Verchères et de Marie Perrot, née le 3 mars 1678. On connait Madeleine de Verchères, à cause du siège que les Iroquois font au petit fort que le seigneur de Verchères a fait ériger sur son domaine. Il existe cinq récits de l’évènement dont deux de Madeleine elle-même contenus, entre autres, dans une lettre à la comtesse Maurepas et attestés par l’intendant Champigny.

 

Le 22 octobre 1692, alors qu’il n’y a qu’un soldat au fort, les Iroquois attaquent et s’emparent d’une vingtaine d’habitants. Madeleine a tout juste le temps de se réfugier dans le fort et d’en fermer les portes. Elle fait mine qu’il y a plusieurs occupants en se métamorphosant en soldats. De plus, elle tire sur les assaillants un coup de canon. Le bruit du canon effraie les Iroquois et les fait fuir, libérant en même temps leurs prisonniers. Les détails ont souvent été exagérés, mais le fond de l’histoire semble véridique. Elle se marie, en 1706, avec Pierre-Thomas Tarieu de Lanaudière, seigneur de Sainte-Anne-de-la-Pérade.

 

Le couple est reconnu pour les nombreux procès qu’il va intenter aux voisins, dont les seigneurs de Sainte-Marie. Les accès de colère du seigneur et parfois de son épouse leur provoquent de nombreux conflits. Ainsi en est-il, d’une fameuse querelle avec le curé Lefebvre, que Madeleine accuse d’être l’auteur de litanies burlesques et grivoises à son endroit, ce qui occasionne un procès où le bon curé est condamné à deux cents livres de dommages et intérêts. Ce dernier, non satisfait, en appelle et obtient le renversement du premier jugement. Mécontente, Madeleine s’embarque pour la France, afin de plaider sa cause à la cour du roi.

 

En 1733, elle fait un second voyage en France toujours pour régler son litige. Finalement, le ministre avec les autorités coloniales règle la cause par une entente à l’amiable. Dans cette dernière, le curé Lefebvre décharge M et Mme de la Pérade des condamnations portées contre eux à la condition que ces derniers ne parlent plus de cette affaire publiquement. Elle décède, le 8 août 1747. Pierre-Thomas lui survit jusqu’au 26 janvier 1757.

 

Charles François de Lanaudière son fils, lui succède comme seigneur. Il est né, le 4 novembre 1710, à Sainte-Anne-de-la-Pérade. Il fait carrière comme officier dans les troupes de la marine. En 1743, il se joint à une famille importante de la colonie, en mariant Louise-Geneviève Deschamps de Boishébert. En 1750, il reçoit une nouvelle concession, la seigneurie Lac-Maskinongé, mieux connue sous le nom de Lanaudière. Il s’occupe davantage de commerce que du développement de ses seigneuries. Il combat au fort Carillon (Ticonderoga, New-York). Sur la recommandation de Montcalm, il reçoit une des plus importantes décorations royales françaises, la croix de Saint-Louis, en janvier 1759.

 

À Québec, il mène une vie mondaine très active, sa maison étant le rendez-vous de la bonne société. Au lendemain de la Conquête, Tarieu de Lanaudière fait un séjour en France. Pendant son séjour en Europe, sa femme meurt.

À son retour au pays, il épouse Marie-Catherine LeMoyne de Longueuil avec qui il aura dix enfants. Il achète plusieurs seigneuries. Ses rapports avec les dirigeants britanniques sont excellents. Il devient membre du Conseil législatif, en 1775. Il meurt le 1er février 1776.

 

En 1772, la seigneurie passe à son fils Charles-Louis Tarieu Lanaudière. En 1811, au décès de Charles-Louis de Lanaudière, sa fille unique, Marie-Anne Tarieu de Lanaudière, hérite à son tour de la seigneurie.

 

En 1819, la seigneurie de Sainte-Anne est vendue à John Hale, qui lui redonne vie. En 1838, à son décès, ce sont ses enfants qui en sont les héritiers. En 1854 avec l’abolition du système seigneurial, les Hales sont les derniers seigneurs en titre de la seigneurie.

 

En 1865, la seigneurie est vendue à la Price Brothers pour l’exploitation forestière. Le manoir passe en différentes mains pour être finalement racheté par le premier ministre Honoré Mercier en 1890. Malheureusement, deux ans plus tard, il fait faillite. En 1927, un violent incendie ravage le corps principal. Depuis quelques années, le manoir (ce qui en reste) est devenu un lieu historique.

 

Manoir de Sainte-Anne-de-la-Pérade

4.     La seigneurie de Saint-Pierre les Becquets

 

En 1672, une seigneurie est accordée à Romain Becquet, notaire royal, qui la nomme Saint-Pierre-les-Becquets. En 1699 arrive le premier colon, Gilles Masson. En 1683, il y a déchéance de la concession seigneuriale de Romain Becquet parce qu’elle n’a pas été colonisée et reconcession à ses deux filles : Marie-Louise et Catherine-Angélique. En 1703, celle-ci épouse Louis Lévrad et la seigneurie prend, alors, son nom.

 

En 1706, au décès de Marie-Louise Becquet, sa part va à sa soeur Catherine-Angélique. Lorsque, après plusieurs années d’absence, Louis Lévrard prend possession de la seigneurie au nom de sa conjointe, il constate que durant son absence un colon, Gilles Masson, a pris le titre de seigneur et a accordé une quinzaine de terres. En 1708, Lévrard doit avoir recours à une ordonnance de l’intendant pour reprendre son titre.

 

Charles Lévrard, fils de Louis, exploite la seigneurie jusqu’en 1769 et la vend alors à Charles-François Tarieu de Lanaudière, petit-fils de Madeleine de Verchères. En 1781, la seigneurie est la propriété de Marie-Catherine LeMoyne de Longueuil, veuve de Charles-François Tarieu et ses huit enfants. En 1830, elle appartient à plusieurs propriétaires de la famille Lanaudière, dont Marie-Anne, veuve de François Baby.

 

Ce sont les Baby qui font construire le manoir. En 1854, à l’abolition du système seigneurial, c’est un avocat de Québec, Joseph-Ovide Tousignant, qui au nom de Sophie Young, apparentée aux Lanaudière, perçoit les rentes. En 1822, Marie Anne Taireu, veuve de l’honorable François Baby, accorde un bail pour la maison en pierre de trois étages à son fils. Bien que le manoir soit occupé par François Baby, il demeure la propriété de sa mère. En 1825, François Baby est inscrit au recensement de Saint-Pierre-les-Becquets. En 1830, il procède à l’acte de foi et hommage au nom des seigneurs de la seigneurie. Au printemps de 1830, il quitte Saint-Pierre-les-Becquets pour le canton de Sherington où sa mère lui donne l’administration de ses terres. De 1837 à 1844, il vit en exil à Albany.

 

De retour, François Baby reprend le commerce de bois. Il habite de façon sporadique à Saint-Pierre-les-Becquets. À son décès, en août 1864, Michel Guillaume Baby et Marie Clothilde Baby, héritiers de leur grand-mère, vendent le manoir à François Alfred Ovide Méthot, cultivateur de Saint-Pierre-les-Becquets.

Ce dernier sera maire de Saint-Pierre-les-Becquets et élu à l’Assemblée législative en 1871.

 

Plus tard, il sera député à la Chambre des communes de 1877 à 188l et finalement nommé conseiller législatif, poste qu’il occupe jusqu’à son décès en 1908. Puis, le manoir passe en plusieurs mains.

 

Manoir de Saint-Pierre-les-Becquets


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